Châtaigneraie Cantalienne

'

Highslide JS

communauté de communes du Cantal, associant 50 communes et 21 100 hab. sur 106 110 ha. Le siège est à Saint-Mamet-la-Salvetat. Seule Maurs, au sud-ouest, dépasse 2 000 hab.

La Châtaigneraie est un nom traditionnel, mais la contrée se consacre à l’élevage et n’a plus guère de châtaigniers.

Saint-Mamet-la-Salvetat (1 600 Mamétois, 5 149 ha dont 1 514 de bois, est un ancien chef-lieu de canton du département du Cantal dans l’arrondissement d’Aurillac, 18 km SO de la préfecture, à 740 m; collège public; une grosse laiterie des Fromageries Occitanes (groupe toulousain AAA) emploie 250 personnes au hameau de Bédoussac, à l’ouest du bourg; informatique SMSI (25 sal.) et Cortex (20 sal.), EDF (25 sal.). La commune, résultat d’une fusion ancienne (1844), a perdu des habitants de 1881 (1 940 hab.) à 1968 (1 150 hab.), puis a repris un peu ensuite et poursuit quelque croissance, gagnant 230 hab. depuis 1999. Elle est le siège de la CC de la Châtaigneraie Cantalienne.

Vitrac (270 Vitraires, 1 788 ha) est à 6 km au sud de Saint-Mamet, sur le plateau à 580 m; hameaux de Labrune au SE.

Marcolès (660 Marcolésiens, 5 289 ha dont 1 834 de bois), 13 km SSE de Saint-Mamet à 710 m, fut une bourgade fortifiée et se classe comme «petite cité de caractère»; on voit encore des restes de ses remparts circulaires et deux portes; ateliers d’art et festival des arts de la rue, maison familiale rurale. La population est stable depuis 1999.

Roannes-Saint-Mary (1 140 Roannais, 3 629 ha) est 9 km à l’est de Saint-Mamet, 10 km au SO d’Aurillac. La commune résulte d’une fusion de 1844; Roannes est à 620 m dans la vallée de même nom, affluant de la Cère; un hameau de Saint-Mary subsiste 4 km au sud. La Cère fixe la limite nord du finage, qui contient plusieurs hameaux. La population a augmenté de 210 hab. depuis 1999.

Lafeuillade-en-Vézie (610 hab., 1 654 ha) est à 17 km SE de Saint-Mamet, 20 km au sud d’Aurillac sur la D920, à 757 m; atelier de mécanique Meca Theil (30 sal.). La commune a 80 hab. de plus qu’en 1999. D’abord nommée La Capelle-en-Vézie, puis Lacapelle-en-Vézie, elle a pris son nom actuel en 1932 en raison de la croissance du hameau de Lafeuillade sur la grand route, Lacapelle figurant désormais comme hameau très secondaire à l’écart vers l’ouest.

Lacapelle-del-Fraisse (380 hab., 1 529 ha) est à 15 km SE de Saint-Mamet près de Lafeuillade à 794 m; musée du Veinazès au hameau de Lacaze au sud. Le nom s’est jadis écrit La Capelle. La commune a gagné 130 hab. (+52%) après 1999.

Prunet (700 Prunetois, 2 734 ha dont 674 de bois), 11 km ESE de Saint-Mamet, 11 km au sud d’Arpajon à 780 m, a gagné 170 hab. depuis 1999. La D920 traverse le finage à l’est.

Teissières-lès-Bouliès (340 Teissierois, 1 951 ha) est à 21 km ESE de Saint-Mamet, 18 km SE d’Aurillac à 795 m; hameaux des Lattes au nord, de Grignac au NO; +70 hab. après 1999.

Leucamp (250 Leucampois, 1 350 ha), limitrophe de l’Aveyron, est à 24 km ESE de Saint-Mamet à 620 m; musée des mineurs de la Châtaigneraie, hameaux d’Aigueparse à l’ouest, la Comparnie au NE. Le finage est borné à l’est par la vallée encaissée du Goul.

Ladinhac (460 Ladinhacois, 2 672 ha) est limitrophe de l’Aveyron; le village est à 25 km SE de Saint-Mamet à 613 m, avec une population stable.

Lapeyrugue (100 Peyruguiens, 847 ha) est limitrophe de l’Aveyron, 29 km au SE de Saint-Mamet avec un très petit village perché sur un promontoire dominant le Goul; hameau de Lasparros au sud.

Labesserette (300 hab., 1 364 ha), 22 km SE de Saint-Mamet, 7 km au nord-ouest de Montsalvy à 580 m, accueille les transports Touyre (20 sal.). La D920 traverse le finage au NE et à sa limite orientale.

Sansac-Veinazès (220 hab., 1 256 ha) est à 21 km SE de Saint-Mamet à 575 m; Veinazès est le nom d’une petite contrée de la Châtaigneraie.

Junhac (300 Junhacois, 2 771 ha), 7 km à l’ouest de Montsalvy, à 540 m, domine un peu la vallée de l’Auze qui traverse la commune en direction du Lot. Au NO se visite le parc de loisirs de la Vallée des Daims, proche d’un village de vacances; au NE, les Rochers du Diable offrent un site d’escalade au hameau de Peyre.

Montsalvy (820 Montsalvyens, 2 029 ha), 28 km SE de Saint-Mamet, 32 km au sud d’Aurillac, à 780 m, limitrophe de l’Aveyron, est un ancien chef-lieu de canton. Né d’un monastère du 11e s., le bourg, «petite cité de caractère» sur la D920, conserve des restes d’enceinte, portes, château et cloître, et suit une politique d’accueil touristique de «station verte de vacances»; fête des paniers en été, céramiques d’art de la galerie du Don; collège public. La commune s’est toujours tenue entre 800 et 1 100 hab. depuis deux siècles; mais sa population diminue depuis 1975, perdant encore 90 hab. après 1999. L’ancien canton correspondait à peu près au Veinazès.

Vieillevie (110 hab., 965 ha), limitrophe de l’Aveyron, à 40 km SSE de Saint-Mamet, 17 km au SO de Montsalvy, a son village enfoncé dans la vallée du Lot à 277 m seulement, sous un puissant château du 16e s. d’allure féodale à tours rondes.

Cassaniouze (520 hab., 3 584 ha dont 1 250 de bois, à 550 m), 23 km à l’est de Maurs à 580 m sur le plateau, est limitrophe de l’Aveyron par la vallée du Lot, qui borne le finage au sud et où se tient le hameau de Saint-Projet, au confluent de l’Auze très encaissée et à la limite de Conques-en-Rouergue (Aveyron). Elle rejoint en gorge la vallée du Lot, lequel est riverain de la région Auvergne sur une dizaine de kilomètres. Calvinet (Puycapel) et Cassaniouze font ensemble une «station verte de vacances». La commune a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Sénezergues (210 hab., 1 761 ha) est juste au NE de Cassaniouze au-dessus de la vallée de l’Auze.

Puycapel (750 hab., 4 372 ha) est une commune nouvelle de 2019, formée par la fusion de Calvinet et Morjou. Calvinet (440 hab. 1 373 ha) est à 566 m sur la D19, 18 km à l’est de Maurs et accueille une fabrique de matériel de laboratoire Interlab (55 sal.); hameau et château (inscrit) de Lamothe au sud. Mourjou (310 hab., 2 999 ha dont 871 de bois), 4 km au SO de Calvinet à 480 m sur le plateau au-dessus du Célé, a un musée de la châtaigne, avec jardins. La commune a pris le nom d’une hauteur située à la limite des deux anciennes communes. Le finage est limitrophe du département de l’Aveyron tout au sud, où il atteint le cours encaissé du Lot au-delà du hameau de La Vinzelle. La population a baissé de 50 hab. depuis 1999.

Saint-Antoine (91 Saint-Antonins, 722 ha) est à 16 km ENE de Maurs à 702 m sur le plateau.

Leynhac (360 Leynhacois, 2 768 ha) est à 12km ENE de Maurs à 575 m; motte féodale.

Saint-Constant-Fournoulès (590 hab., 2 898 ha) est une commune nouvelle de 2016, associant deux anciennes communes dont les noms ont été conservés. Saint-Constant (530 hab., 2 180 ha) est 5 km au SE de Maurs, «station verte de vacances» au bord du Célé à 265 m, contournée par la D663. Fournoulès (60 hab., 718 ha) est 4 km à l’est à 430 m, avec un peu à l’ouest les ruines du château de Merle, camping au bord du Célé. La commune est limitrophe de l’Aveyron par Fournoulès.

Saint-Santin-de-Maurs (370 hab., 1 452 ha), limitrophe du Lot et de l’Aveyron à la fois, a un finage étiré d’ouest en est, son village à 9 km au sud de Maurs à 320 m au bas d’une petite butte; hameau de Poujol à l’ouest.

Montmurat (140 hab., 507 ha), à la pointe sud du canton, à 15 km au sud de Maurs, perche son petit village sur une butte à 418 m. Au NE du village, un atelier de vitrages Saint-Gobain emploie 100 personnes. Le finage, à la pointe extrême SO de la Châtaigneraie, est limitrophe du Lot et de l’Aveyron.

Le Trioulou (100 hab., 587 ha), limitrophe du Lot, est à 10 km au SSO de Maurs (4,6 km à vol d’oiseau), à 360 m sur une large butte qui domine le cours du Célé au-dessus du confluent de la Rance.

Saint-Étienne-de-Maurs (760 Stéphanois, 1 727 ha) est juste au nord-est de Maurs en continuité d’habitat sur la N122 et la voie ferrée vers Aurillac; la Rance traverse le finage et y reçoit la vallée encaissée de l’Anès. La commune accueille un Intermarché (50 sal.) et a gagné 120 hab. depuis 1999.

Quézac (400 Quézacais, 1 643 ha), limitrophe du Lot, a son village 8 km au NNO de Maurs, longé à l’est par la N122; hameau de Vielquézac au NO.

Saint-Julien-de-Toursac (110 hab., 944 ha), limitrophe du Lot, a son village 8 km au NNE de Maurs, au-dessus du ruisseau encaissé de l’Anès. La commune est traversée par la N122; au-delà au NO, château ruiné de Naucaze.

Rouziers (120 hab., 861 ha) est à 12 km au nord de Maurs; la commune, traversée par la N122, a un habitat très dispersé, sans vrai village.

Boisset (660 Boissetois, 3 773 ha), 11 km au NNE de Maurs, a son village sur la D64 dans la vallée de la Moulègre, qu’emprunte la voie ferrée vers Aurillac; camping; nombreux hameaux, château d’Entraygues (16e s., inscrit) tout au sud au-dessus du confluent de la Rance et de la Moulègre.

Au nord

Cayrols (310 Cayrolais, 922 ha) est à 8 km OSO de Saint-Mamet, à 582 m, entre la N122 à l’ouest et la voie ferrée qui emprunte à l’est la vallée du Moulègre. Elle a gagné 80 hab. après 1999 (+35%).

Omps (340 hab., 1 262 ha) est à 4 km NO de Saint-Mamet, à 627 m, avec un château. Au nord, le finage n’atteint pas la vallée ennoyée de la Cère en raison de l’interposition de l’extension contournée du finage de Pers. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Le Rouget-Pers (1 290 hab., 2 428 ha) est une commune nouvelle de 2016 issue d’une fusion. Le Rouget (1 020 hab., 823 ha dont 200 de bois), 7 km à l’O de Saint-Mamet à 590 m, est un village-centre équipé, longé par la voie ferrée à l’est (gare) et par la N122 au sud; au SO, étang du Moulin du Teil avec base de loisirs. sur le haut Moulègre, qui en fait une «station verte de vacances» en pleine Châtaigneraie; église du 20e s. et plan d’eau; salaisons Mas (40 sal.). Le Rouget a gagné 100 hab. après 1999. Pers (280 hab., 820 ha) est 4 km au nord du Rouget sur la voie ferrée (gare) dans la vallée d’Angles ennoyée par une longue et étroite baie du lac de Saint-Étienne-Cantalès; camping. Pers s’étend au nord en englobant les hameaux de Selves et le Mieulet, et possède une queue très contournée à l’est le long de la Cère avec une autre baie du lac; au total, la commune contient environ 140 ha du plan d’eau du lac. Un camping est sur la pointe du Ribeyrès, par où la voie ferrée traverse le lac en viaduc.

La Ségalassière (140 Papillons, 657 ha), 12 km ONO de Saint-Mamet, est une petite commune sans vrai village, sur la D7, dotée d’un contournement.

Roumégoux (330 Roumegouzols, 1 329 ha) est 9 km à l’ouest de Saint-Mamet, juste à l’ouest du Rouget à 630 m sur la D20; chapelle du Bourniou à l’ouest. La population avait atteint 460 ha. en 1860 et s’était abaissée à 200 dans les années 1990.

Parlan (470 Parlanais, 2 412 ha), limitrophe du Lot, a son village à 13 km OSO de Saint-Mamet à 575 m, avec un petit étang; salaisons Laborie (30 sal.). La population a augmenté de 180 hab. (+62%) après 1999.

Saint-Saury (180 hab., 3 011 ha), limitrophe du Lot, est 16 km à l’ouest de La Salvetat à 705 m; 7 éoliennes ont pris place dans le bois des Foulioux à l’ouest, à la limite de Sousceyrac (Lot).

Glénat (170 Glénatois, 2 427 ha) est à 15 km ONO de Saint-Mamet à 600 m, avec un château; hameaux du Pompidou au nord, des Mestries dans une queue du finage au sud.

Siran (470 Siranais, 5 088 ha) est une commune étendue, limitrophe du Lot et de la Corrèze, 23 km NO de Saint-Mamet. Le village, à 642 m sur la D653, a un musée de l’accordéon et un camping. Au nord passe en souterrain la conduite d’eau du barrage de Nèpes à la centrale électrique de Marconcelles (Laval-de-Cère). La commune a 70 hab. de moins qu’en 1999.

Saint-Gérons (230 hab., 1 668 ha dont 529 de bois), à 18 km NO de Saint-Mamet, a été bouleversée par la construction du barrage de Saint-Étienne-de-Cantalès sur la Cère. Le vieux village, minuscule, est à l’aval du barrage au bord de la Cère, à 474 m à la limite nord du finage. La mairie s’isole sur le plateau au-dessus, un peu au sud. Près du barrage un peu au SO s’est développé le lotissement de la Pinède de la Combe. Un peu en amont a été équipée la base de loisirs et de nautisme des plages de Renac et du Garoustel, suivies par la presqu’île de la Coste de Renac. Celle-ci est reliée par passerelle à la grande presqu’île d’Espinet, qui occupe tout le SO du finage et porte le lotissement de pavillons des Planquettes, deux campings et une autre base de loisirs et de nautisme. Un autre camping est au sud près du hameau du Bourrieu. La commune contient environ 175 ha du plan d’eau du grand lac. À l’extrême nord du finage, le barrage de Nèpes a créé en 1945 un plan d’eau secondaire de 28 ha (1,9 Mm3), au pied du grand barrage; il permet d’alimenter une conduite souterraine de 20 km jusqu’aux centrales de Laval-de-Cère.

Saint-Étienne-Cantalès (130 hab., 1 121 ha), 14 km au NNO de Saint-Mamet et à 4 km SE de Laroquebrou, a un petit village au-dessus de la rive nord du lac de barrage, à 550 m, et la Cité de Pradel près du barrage au SO (EDF déclare 25 salariés). Le finage contient 90 ha du grand lac de retenue, et tout au NO une partie de la retenue du barrage de Nèpes. La voie ferrée de Figeac à Aurillac court dans la vallée d’Auze à la limite nord et NE du finage; gare avec bifurcation ferroviaire. Le lac de Saint-Étienne-Cantalès, de 13 km de long et 562 ha de plan d’eau, 133 Mm3, est très ramifié et a reçu des aménagements touristiques et de loisirs; le barrage est haut de 70 m et a été construit entre 1939 et 1946; la centrale électrique a une puissance de 105 MW en trois groupes.

Laroquebrou (820 Roquais, 1 715 ha dont 578 de bois) est un ancien chef-lieu de canton à 25 km ONO d’Aurillac et 21 km au NO de Saint-Mamet, sur la rive droite de la Cère à 440 m; maisons anciennes à encorbellement et restes du château médiéval, un collège public, village de vacances; musée de l’accordéon et des instruments de musique anciens. Le village passe pour être un centre de pêche à la mouche. La D120 traverse au nord le finage, qui dispose d’une longue queue au sud-ouest au-delà de la Cère, contenant le hameau de Palat. Sa population a diminué de 1881 (1 900 hab.) à 1975 (1 000), est un peu remontée ensuite mais a perdu 280 hab. (un quart) depuis 1999.

Montvert (120 hab., 1 137 ha), limitrophe de la Corrèze, a son village sur la D120 à 639 m, 29 km au NO de Saint-Mamet. La Cère borne le finage au sud.

Rouffiac (210 Rouffiacois, 2 312 ha), limitrophe de la Corrèze, est à 31 km NO de Saint-Mamet; château de la Pachevie (15e et 17e au 19e), inscrit, au NO.

Cros-de-Montvert (190 hab., 2 928 ha dont 1 671 de bois), limitrophe de la Corrèze, 34 km NO de Saint-Mamet, héberge un équarrissage Sopa (farines animales, 35 sal.); son finage est limité au nord et à l’ouest par les gorges de la Maronne où est le barrage du Gour Noir.

Arnac (190 Arnacois, 2 015 ha) est à 34 km NNO de Saint-Mamet. Le finage touche en pointe à la limite de la Corrèze au NO et il est borné au nord par le lac de barrage d’Enchanet sur la Maronne, qu’Arnac partage avec Pleaux.

Saint-Santin-Cantalès (300 Saint-Santinois, 3 428 ha), a son village à 25 km NNO de Saint-Mamet, à 628 m. Le finage est bordé à l’est par la vallée de l’Etze, que suit la voie ferrée du Pédalorail du Pays de Salers.

Nieudan (100 hab., 1 240 ha) est à 21 km NNO de Saint-Mamet à 600 m; la D120 borne le finage au sud.

Saint-Victor (110 hab., 1 353 ha) est à 26 km NNO de Saint-Mamet, la mairie est au hameau d’Aleix, qui domine la vallée encaissée et tortueuse de la Braulle peu avant son confluent avec l’Etze; hameau de Cassiès au sud. Le Pédalorail du Pays de Salers longe la limite occidentale du finage dans la vallée de l’Etze.